Publié le : Dernière Mise à jour : 22.08.2024Lecture : 6 min.
« Délais de paiement excessifs, créances impayées, inexistence du lot transport, la loi sur la sous-traitance bafouée »... sont les principaux reproches adressés par les transporteurs routiers qui « participent » à des marchés publics. Rares sont ceux qui soumissionnent directement : le lot transport n'existe pas. La profession poursuit donc un triple objectif : tout d'abord, faire reconnaître le lot transport, obtenir un agrément pour que le transporteur soit payé directement par le maître d'ouvrage et faire appliquer la loi sur la sous-traitance...
Sur les 200 000 marchés qui sont passés, en moyenne, chaque année, combien concernent les transports ? « C'est impossible à dire », reconnaît Sylvie Ploton, secrétaire général de la Commission nationale spécialisée bennes et travaux publics de la FNTR, à Saint-Etienne. En fait, il y a très peu d'appels d'offres directs qui concernent les transports. D'ailleurs, ils n'apparaissent pas en tant que tels dans la nomenclature ». Ils sont généralement rattachés à d'autres prestations et ne sont que rarement isolés, à l'exception des transports de voyageurs p
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