Organisée conjointement par la CFDT, CGT, CFTC et FO, celle-ci n'a concerné que 36 % des agents, selon la SNCF, contre à peine plus de 40 % pour la CFDT, syndicat majoritaire au Sernam. Symboliquement, plusieurs dizaines de salariés se sont rassemblés devant le siège parisien de la SNCF pour réclamer « le maintien du Sernam en tant que service à part entière de la SNCF ». Le 3 décembre, au lendemain du mouvement de grève et du comité central d'entreprise, les fédérations de cheminots CGT, CFDT, CFTC, FO, Sud-Rail et FGAAC (autonomes), ont, elles aussi, exprimé leur refus de la solution choisie par la SNCF pour le Sernam, qui doit être filialisé avant la fin de l'année et cédé à 60 % au groupe Geodis au printemps 2000. Dans une déclaration commune, elles ont proposé de « constituer un pôle public fort et influent permettant de faire vivre une synergie industrielle entre le Sernam et Calberson, sans qu'il
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