« Les grumiers vont avoir beaucoup de travail dans les mois à venir. Ce n'est pas le moment de baisser les prix de nos prestations », assure Gilles Naulleau, P-dg des Transports Naulleau de Mervent, en Vendée. En revanche, à long terme, l'avenir de la profession semble plus incertain. « Les forêts dévastées ne vont pas repousser immédiatement. Cette perspective est plus inquiétante pour les prix du transport. » Les tempêtes qui ont touché la France les 26 et 28 décembre ont jeté à terre 110 millions de mètres cubes de bois sur l'ensemble des forêts françaises, soit trois fois la récolte annuelle du pays. L'heure est au dégagement des voies de communication et des chemins forestiers. Mais, l'Office National des Forêts (ONF) et le ministère de l'Agriculture planchent sur l'évacuation et le stockage des arbres. « Les efforts se portent sur les bois de grande valeur dont la qualité s'altère rapidement tel que le hêtre », précise Sylvie Benda-Alvarez, chargée d'études économiques et commerciales du bois au sein de l'ONF. Les autres variétés seront débardées plus tard et stockées sous aspersion d'eau pour être conservées plus longtemps. Des aides
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