Un décret au goût amer

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Le décret « 35 heures », qui concernera les 250 000 conducteurs routiers « marchandises », devrait entrer en vigueur le 1er février prochain, date d'application de la loi Aubry. Un texte à double lecture. Sur le fond, son contenu ne trahit pas les promesses ministérielles, mais l'appel prononcé à la négociation paritaire ainsi que l'adjonction de dispositions imprévues laissent un goût amer aux employeurs. Coté syndicats, le principe d'une action unitaire pour le 31 janvier est maintenu.

A première vue, les organisations professionnelles (FNTR, Unostra, Chambre syndicale du déménagement, TLF) ont gagné sur l'essentiel. Les principaux engagements pris par le ministre des Transports dans la nuit du 11 au 12 janvier en échange de la levée des barrages ont bien été pris en compte par les rédacteurs du décret. Lequel concernera tous les conducteurs routiers, « courte distance » comme « grands routiers ». Pour ces derniers, à compter du 1er février, la durée légale du temps de service est fixée à 39 heures par semaine ou 169 heures par mois. Le texte maintient, conformément aux promesses ministérielles, une durée maximale de 220 he

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