L'Euro Action du 2 octobre se voulait avant tout symbolique. Elle le fut : moins d'un millier de poids lourds ont participé au mouvement de blocage des frontières luxembourgeoises. Edifiés le 1er octobre au soir à l'appel de la Fédération européenne des syndicats de transports (ETF), les barrages filtrants ont été levés dès le lendemain matin. Soit quelques heures avant la tenue du Conseil des ministres des Transports de l'Union européenne qui se réunissait au Grand Duché. Les syndicats de salariés entendaient ainsi faire pression sur les ministres des Quinze afin d'accélérer le processus d'uniformisation-réduction du temps de travail des conducteurs routiers, y compris pour les indépendants. « La présidence française de l'Union européenne comprend notre position. Mais nous voulons des résultats concrets » expliquait
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