Le départ de ces deux derniers devrait être effectif fin décembre. Il n'a pas été officialisé. Celui d'Alain Poinssot l'a été le 7 décembre. Motif annoncé : « des désaccords d'appréciations stratégiques avec ses actionnaires et à leur demande ». Traduction : Alain Poinssot a été débarqué par la SNCF qui détient 43,6 %, soit la plus grosse part du capital de Geodis. Cette éviction peut s'appuyer sur des raisons objectives : Geodis a vu, au premier semestre, son résultat d'exploitation chuter de 53,9 % à 88,55 MF pour un chiffre d'affaires de 11,15 MdF. Le P-dg du groupe a invoqué la flambée de ses coûts de revient. Mais ses actionnaires ont pu lui reprocher quelques erreurs comme le rachat « mal négocié » en 1999 de United Carriers, une société britannique déficitaire dont le redressement pourrait prendre encore trois ans.
Au delà de ces « justifications », le départ d'Alain Poinssot s'inscrit comme la conséquenc
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