La Commission européenne rendra sa décision concernant d’éventuelles aides d’État versées au groupe Sernam « aux alentours du 10 mars ». C’est ce qu’a déclaré le 28 février, à l’AFP, Thierry Mariani. Le ministre des Transports rentrait d’un aller-retour express à Bruxelles. Il y a rencontré le commissaire à la Concurrence Joaquin Almunia. Au centre de leur entretien : une enveloppe de plusieurs centaines de millions d’euros dont aurait bénéficié l’ancien Sernam, à la fin des années 1990. L’ancienne filiale de la SNCF traînait alors comme un boulet des pertes d’un montant estimé alors à 450 M€, selon l’un des acteurs de la messagerie à l’origine d’une plaine pour concurrence déloyale déposée alors auprès de la commission de Bruxelles par quatre entreprises françaises (Mory, Heppner, Graveleau et Dubois avant son rachat par ABX). Une plainte maintenue après la vente du Sernam à son management emmené par Philippe Chevalier dans le cadre d’un MBO (Management buy out). La transaction
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