Quels que soient les bons sentiments manifestés par les responsables de l’administration de tutelle, le « paquet routier » fait peur. Les professionnels se sentent menacés par l’élargissement des motifs de perte d’honorabilité, par exemple en cas de condamnations à de simples contraventions à la réglementation des temps de conduite et de repos dont la poursuite, automatisée, est considérablement simplifiée par l’emploi du contrôlographe numérique.
Cette menace est amplifiée par la banalisation des procédures de poursuite favorisant les peines furtives, prononcées par le truchement de discrètes amendes forfaitaires ou de non moins discrètes ordonnances pénales, sans aucune comparution, même en cas de délit ! Alors, assez naturellement, vient à l’esprit de ces dirigeants menacés de l’infamante perte de leur honorabilité une idée simple : disperser la responsabilité pénale pour essaimer les condam
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