L’OT : Plus de deux mois après la clôture des Assises ferroviaires, quel est l’état d’esprit des industriels ?
Georges Di Lallo : Ils nourrissent toujours les mêmes inquiétudes. Malgré la qualité de ces travaux, on peut penser qu’il n’en sortira pas grand chose à quelques mois de l’élection présidentielle. Notre principale crainte demeure : que la gouvernance passe entre les mains de la SNCF et que RFF soit absorbée dans cette oligopole. Nous voulons un gestionnaire pleinement autonome, représentatif et qui garantisse des impératifs. Il faut « regonfler » RFF pour lui donner les moyens d’être plus puissant et renforcer l’autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF).
L’OT : Quelle appréciation portez-vous sur l’offre multilots/multiclients qui remplace le wagon isolé ?
G. Di L. : Le résultat est globalement satisfaisant pour certains industriels. La SNCF a, en effet, fourni des efforts considérables en direction de la chimie et d’une partie de la métallurgie. Mais les petits clients sont, eux, délaissés et condamnés à passer par la route.
L’OT : Comment percevez-vous la mise en place d’opérateurs de fret de pro
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