Depuis plusieurs semaines, l’emploi s’est invité dans la campagne présidentielle. Avec le dossier SeaFrance, le ministère des Transports s’est ainsi retrouvé au cœur des négociations afin d’aider à la recherche d’une solution. Thierry Mariani (53 ans) y a été vivement invité par le président-candidat Nicolas Sarkozy. Si au lendemain du 9 mars, date butoir pour la remise des offres de reprise de Sernam, la Commission de Bruxelles confirme l’existence d’aides d’état et la nécessité pour le repreneur de les rembourser (L’OT 2635), nul doute que Thierry Mariani va devoir (re) monter en première ligne. 1 600 emplois directs (2 fois plus que SeaFrance) : la patate chaude risque de se révéler indigeste pour le gouvernement. Pas de quoi sans doute effrayer le ministre des Transports qui se définit volontiers comme quelqu’un de « tenace, optimiste », qui « essaie d’aller jusqu’au bout des choses même quand, des fois, on vous annonce que c’est très dur ». La preuve déjà avec cet aller-retour express à Bruxelles, le 28 février, pour y défendre le dossier Sernam auprès de Joachim Almunia, le commissaire à la Concurrence. C’est
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?