Esprits chagrins

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Véhicules 100 % électriques, camions « hybrides » (électrique + gazole), motorisés au gaz… Voilà quelques spécimens qui ont fait, en 2011, une entrée remarquée mais très marginale dans des parcs roulants. S’il est d’abord un vecteur de communication en faveur du « développement durable », ce type de véhicule (encore très coûteux à l’exploitation ou à la détention) sert surtout à imaginer un futur moins dépendant du pétrole et à expérimenter des méthodes de travail innovantes. Ces objets roulants sont-ils des alternatives crédibles dans le grand routier ? A l’heure qu’il est, non ! Le diesel occupe tout le paysage. Sans partage. Dominatrice, la courbe du cours du pétrole grimpe et celle du gazole avec. À la pompe, le litre est passé de 0,92 €, en février 2010, à 1,20 € aujourd’hui ! À la cuve, il a augmenté de 0,87 € à 1,16 € ! Que faire ? La marge de manœuvre pour négocier l’achat du carburant étant quasi nulle, il reste deux pistes. D’abord faire des économies drastiques. Avec ou sans charte CO2 signée, l’éco-conduite est une obligation, le suivi des consommations une obsession, jusqu’au véhicule

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