Suspense ! L’avenir de Sernam apparaît toujours en pointillé, dans l’attente de la décision du tribunal de commerce de Nanterre, le 27 mars. Le ministère des Transports s’active, en première ligne, entre Paris et Bruxelles. Le dossier est politique, à quatre semaines du premier tour de la présidentielle. Les syndicats de salariés, en contact permanent avec les médias et mobilisant les troupes devant le ministère des Transports, ont bien compris la situation. Leur credo, logique : la défense de l’emploi. 1 600 salariés (avec Aster) sont sur le qui-vive craignant de finir sur le carreau. Mais dans le décompte, il ne faudrait pas oublier les emplois indirects. Ceux dépendants des sous-traitants nombreux, réguliers, historiques de Sernam, sur tout l’Hexagone. Ils existent mais qui monte au front pour relayer leurs revendications ? Pour les sous-traitants et leurs équipes, la défense de leurs intérêts n’est pas organisée. Pourtant, l’avenir de Sernam concerne au moins autant d’emplois indirects, soit un bon millier de salariés. « Nous sommes dans l’inconnu. On n’a pas d’informations sinon par des chefs d’agences qui ne semblent pas bea
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