Les limites d’émission Euro 6 étaient officielles depuis juin 2009. Restaient à définir les modalités d’application pour les homologations, pour le contrôle en service et les conditions d’accès aux informations concernant les réglages des moteurs. Le deuxième règlement complémentaire de janvier 2012 résout ce dernier problème.
Pour Euro 6, les instances européennes avaient mis la barre très haute. Non seulement les limites d’émission sont très contraignantes (– 80 % d’oxydes d’azote et – 50 % de particules par rapport à Euro 5) mais la conformité en service doit être contrôlable à l’aide d’appareils portatifs (PEMS) et le fonctionnement des dispositifs de dépollution EGR et SCR à bord du véhicule doit être sous surveillance avec signalement des défauts au conducteur et mémorisation dans l’ordinateur de bord (OBD). Pour des corrections nécessitant l’accès aux réglages de base du moteur (le domaine réservé des constructeurs), il fallait statuer sur leur mise à la disposition des réseaux indépendants. Enfin, la taille des particules de carbone étant un sujet sensible, une procédure d’évaluation de leur nombre devait �
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