C’est sous la forme d’une trentaine de questions directes que l’OTRE interpelle chaque candidat à l’élection présidentielle. Autant de requêtes – « d’importance inégale », concède Gilles Mathelié Guinlet, son délégué général – sur lesquelles l’organisation demande au futur président de la République de s’engager. L’objectif de restaurer la performance économique du secteur passant, selon elle, par trois conditions : « un allègement important des charges d’exploitation correlé à une réforme du temps de travail ; des infrastructures et des règles de circulation adaptées aux nouvelles réalités ; la motivation des salariés grâce à une plus grande attractivité des métiers ». Au chapitre de la fiscalité, le candidat est-il prêt à « remettre à plat immédiatement après son élection le dispositif de liquidation et de collecte de la future taxe kilométrique » ? À ne pas appliquer la directive Eurovignette III qui surtaxe l’utilisation des infrastructures autoroutières ? À mettre en place un gazole professionnel « avec un taux approprié » et pour « tous les corps de métiers professionnels du transport ro
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