L’information est tombée comme prévu le 4 avril. Sous la forme d’une dépêche AFP reprenant une déclaration des services du commissaire à la Concurrence de l’Union européenne, José Almunia : le repreneur de Sernam n’aura pas à rembourser à l’État les 642 millions d’euros d’aides illégales perçues entre 2000, date de la filialisation de Sernam alors dans le giron de la SNCF, et 2005-2006, date de sa privatisation. La voie est donc ouverte pour le groupe Geodis de Pierre Blayau, seul et unique (sauf surprise de dernière minute) candidat déclaré à la reprise de Sernam. Un candidat « malgré lui », qui, le même jour, a tenu un double discours. Un premier servi à l’AFP par lequel il confirme l’offre de reprise partielle de Sernam par sa filiale. « Geodis maintient son offre, dont je rappelle qu’elle est assortie de deux conditions, la première étant liée à la décision de Bruxelles et la seconde tenant à la viabili
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