L’onde de choc de l’implosion de Sernam n’a pas fini de générer des remous. Deux chiffres valident les ravages : 1 600 sous-traitants en attente du règlement (total ou partiel) de leurs créances et une dizaine de millions d’encours par mois sous surveillance depuis février (la FNTR annonce précisément 11 M€ !). C’est peu de dire que les hostilités ont débuté entre les sous-traitants, l’administrateur judiciaire, le liquidateur (nommé le 6 juin) et… les clients de Sernam. Certains transporteurs, et pas des moindres, appellent déjà à la mobilisation. D’un point de vue économique, le dossier ajoute à la lourdeur des temps. Au plan juridique, l’action directe en paiement est la seule arme. Encore faut-il avoir accès aux bordereaux, identifier l’expéditeur et le destinataire. De ce point de vue, la dématérialisation des documents n’aide pas. Pour les tractionnaires dédiés aux transports interplateformes (sans loi Gayssot applicable), la pilule est amère. Comment accepter de « s’asseoir » sur quelques milliers d’euros sans broncher ?
La colère est d’autant plus virulente que beaucoup de sous-traitants se sont vu pris dans l�
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