Un redressement judiciaire et toute une filière mise en branle. La décision du tribunal de Commerce de Quimper (29) le 1er juin dernier, à la demande du groupe Doux (9 200 salariés dont 3 400 en France, 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires), semble lourde de conséquences et soulage surtout le numéro un européen de la volaille. Même si la société bénéficie d’une poursuite d’activité de six mois, la situation reste urgente à régler. Dans le communiqué du groupe, Jean-Charles Doux, le nouveau directeur général délégué déclarait : « Avec nos salariés, les éleveurs et producteurs français sont notre première priorité. Le temps de la procédure sera pleinement employé pour assurer un développement durable et rentable à notre activité française ». On n’évoque alors que la filière avicole et les 800 éleveurs sous contrat avec Doux. Les transporteurs montent au créneau car négligés dans un premier temps dans le plan de
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