Question d’Europe

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Est-il encore temps de s’opposer au cabotage… quand le sujet ultra sensible est sa libéralisation en 2014 ? Le « non au cabotage », entendu ici et là, qui tient du lapsus, est révélateur d’une radicalisation. L’échéance, inscrite au planning européen, fait frémir les professionnels français, qu’ils soient chargeurs ou transporteurs.

Les premiers dans leur diversité craignent pour la qualité de service, les seconds pour la pérennité de leur entreprise. Cette réaction partagée, qui n’est pas une union sacrée, en dit long sur le risque encouru. Le ministre Cuvillier ne peut pas être insensible à ces doléances, conscient que le modèle français ne résistera pas longtemps à ce libéralisme routier d’obédience européenne. Depuis mai 2010, l’encadrement du cabotage (avec ces trois conditions : prestation qui fait suite à un transport international, limité à trois voyages dans un délai de sept jours à compter du déchargement du fret) sert de pansement. Mais personne n’est dupe. Selon le chiffre officiel, avancé par les pouvoirs publics, le cabotage avoisine les 4 %. En réalité, qui en est sûr ? Dans les régions frontalières, le m

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