Les difficultés commencent pour Frédéric Cuvillier, le ministre délégué chargé des transports. Il a beau avoir installé le 17 octobre la commission d’évaluation du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT), les attentes des élus sont pressantes sur un schéma qui est victime de l’alternance politique. « Le gouvernement n’arrête rien, s’est-t-il défendu lors de son audition devant les parlementaires de la commission Développement durable à l’Assemblée nationale le 24 octobre. J’entends une ritournelle mais nous poursuivons les investissements ». Une manière de dire que le budget transports pour l’année 2013 est responsable en matière d’infrastructures et de services de transports (ndlr : 4,074 milliards d’euros). Pour autant les embûches ne manquent pas. L’ampleur des investissements est évaluée à 245 milliards d’euros sur 25 ans. La participation nécessaire de l’État serait de l’ordre de 90 milliards d’euros, alors que les dépenses annuelles de l’Etat po
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?