En 2017, la ville de Paris veut voir intramuros les transports de marchandises et les livraisons effectués à 50 % par des véhicules non-diesel ! Le vœu a été formulé le 12 novembre 2012, par Bertrand Delanoë, maire sortant en 2014 qui entend entrer dans l’histoire. Si cette échéance est maintenue en 2017, et même si elle se limite aux bordures du périphérique, le signal est d’esprit révolutionnaire. Les transporteurs, déménageurs et messagers qui travaillent quotidiennement dans Paris peuvent commencer à se gratter la tête sur de nouvelles organisations logistiques, d’autres volumétries, avec des types de véhicules peu courants et… à d’autres tarifs. La contrainte, à ce jour, paraît si élevée que les professionnels de la logistique, à commencer par la FNTR et le Gatmarif, ont fait savoir que l’objectif (éminemment politique), en l’état, n’était pas réalisable. Pour des raisons de santé publique, a fortiori dans les zones d’habitation, le diesel est dans le collimateur des pouvoirs publics, ce qui a justifié la création, en février, d’un office parlementaire sur la future conception de « véhicules écologiques ». Les voit
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