Flashs de « dernière minute » à la radio, débats d’opinion à la télé, presses nationale et régionale au diapason, réseaux sociaux en interaction… Les derniers Français qui, hier, ignoraient l’existence de l’écotaxe ont désormais une petite idée sur le sujet. Les violents événements en Bretagne puis la décision du gouvernement de « suspendre » le dispositif, annoncée à brûle-pourpoint le 29 octobre, ont embrasé le pays. L’écotaxe crée un clivage entre les « pro » et les « anti », défenseurs de la « transition énergétique » et pourfendeurs du « matraquage fiscal ». Pour faire contrepoint au bruit médiatique et tordre le cou à certains clichés sur le « lobby des camionneurs », il convient ici de rappeler trois points. En premier, tous les transporteurs n’applaudissent pas ce retournement de situation. Des centaines d’entreprises ont préparé sans état d’âme l’échéance : achat des premiers boîtiers, révision de la grille de tarifs en 2014, multiplication des rendez-vous avec les clients, modification des plans de transport… Tout un travail administratif et de pédagogie remis en cause jusqu’à nouvel o
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