JEAN-LOUIS LOUVEL : Beaucoup d’éléments font qu’une hausse tarifaire est inéluctable. Avec la diminution constante des stocks disponibles, les sciages à palette sont en concurrence avec les autres acheteurs du métier du bois. En 2011, la production de palettes a représenté 1,9 million de m3 de sciage, soit 22 % de la production nationale. En outre, les prix n’ont pas bougé depuis la tempête Klaus de 2009 et les producteurs sont aujourd’hui dans la zone rouge. Seule une nouvelle tempête pourrait éviter une augmentation.
J-L. L. : Son ampleur est impossible à prédire. Au vu de la courbe des indices, on peut toutefois s’attendre à ce que, dans un premier temps, le prix du bois revienne à son plus niveau de la fin 2008. Ce qui correspond à une augmentation de 11,8 % au minimum, sachant que le prix du sciage représente en moyenne 70 à 75 % de celui de la pal
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