Est-ce un besoin de se faire connaître ou un effet de la réforme ferroviaire ? Un peu des deux certainement. Après trois ans d’existence, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF) a présenté, lors d’un séminaire pour la presse, un bilan de son rôle et de ses missions. Elle s’interroge aussi sur ses futures attributions avec la réforme du rail en cours. Lors de son intervention, Pierre Cardo, le président de l’Araf, a évoqué un contact plutôt inattendu de la part de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes et d’ouvrages à péage (ASFA), qui souhaiterait davantage de régulation sur la route. Une idée que Bercy ne veut pas entendre aujourd’hui. « Le principal concurrent du ferroviaire reste la route. On ne peut s’intéresser au ferroviaire en l’isolant de la route », argumente Pierre Cardo. L’Araf doit-elle devenir bimodale ? Cette question légitime a été abordée par l’Autorité de la concurrence dans son étude sectorielle sur le transport routier de voyageurs. Elle préconise, en effet, la création d’un régulateur pour la route sans en préciser les modalités. Le gendarme du rail ne se cantonne
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