Lundi 2 décembre, 6h10 du matin : ce message sur la page Facebook du Collectif Spinelli : « A Croissy-Beaubourg (lieu prévu pour le départ de la manifestation, Ndlr), on vous attend ». Un quart plus tard, cet autre message: « Alain vous attend ». L’angoisse qui monte chez des organisateurs qui, la veille encore, se montraient confiants. Ce message encore, dimanche soir, 21 h 49 :« Pour la A4, venez très nombreux, toutes les TV et radios seront là ». Ce 2 décembre, toutes les TV et radios étaient bien là. Mais pas les camions ! Pas descendus de la Toile, les transporteurs. La marche était trop haute. Alain Spinelli s’était pourtant offert la veille une véritable tournée des plateaux TV. Annoncée depuis plusieurs semaines, l’action du Collectif national pour la préservation du transport routier a fait un bide. Trop grande proximité avec l’action OTRE de l’avant-veille, un samedi ? Peur de fragiliser encore plus une trésorerie déjà mal en point ? Ils étaient nombreux à promettre de descendre dans la rue les petits patrons du TRM et du déménagement. Au bout du compte, leur mobilisation derrière le Collectif n’était que virtuelle
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