L’audition des dirigeants d’Ecomouv’, le 29 janvier, dernier par la mission d’information parlementaire sur l’écotaxe a pris des allures de tribunal. Mitraillé de questions qui fâchent, Giovanni Castellucci, l’administrateur délégué d’Autostrade, maison mère du consortium Ecomouv’, est resté sobre et serein. C’est le député girondin Gilles Savary qui a le mieux résumé l’état d’esprit des parlementaires. « Si on devait renoncer à l’écotaxe, quel serait le coût pour le contribuable ? Quelle est la conséquence directe ? Quelles sont vos intentions ? », a-t-il martelé. « On n’a pas fait le calcul du coût de la suppression ; nous ne sommes pas dans cette logique. C’est la responsabilité de l’État », s’est défendu Giovanni Castellucci. Une fin de non-recevoir qui en dit long sur la négociation qui a commencé depuis peu entre l’État, Ecomouv’ et les SHT réduites au silence. Des réponses cruciales doivent être apportées dans les semaines qui viennent afin que la mission puisse statuer :
→ Quid de la bataille de chiffres qui oppose le dirigeant de Guisnel Distribution (22) à Ecomouv’ au sujet de la marche à
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?