Le gouvernement cherche une porte de sortie

Derrière le nouveau nom de baptême « péage de transit PL » ou « Ségotaxe », les transporteurs routiers n’ont que faire d’un slogan plus cosmétique que jamais. La profession s’oppose de manière quasi viscérale à l’écotaxe, défendue par l’ex-gouvernement Fillon et votée à l’unanimité en 2008. Les blocages routiers et autres “escargotages” qui risquent de mailler les régions françaises la semaine prochaine semblent, pour l’heure, inévitables. « Alain Vidalies fait ce qu’il peut et le préfet Christian de Lavernée a pris conscience de la nature des problèmes, confesse une source proche du dossier. Mais le gouvernement a sous-estimé l’exaspération des transporteurs comme celle des chargeurs. » De surcroît, la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, continue à brouiller les signes. Invité sur France Info le 7 octobre, elle n’hésite pas à déclarer, en réaction à la grogne des transporteurs qui réclament l’abandon du