Avec son amendement sur le cabotage (voir page 8), le gouvernement s’est finalement invité dans les négociations salariales du TRM. À la grande satisfaction des syndicats de salariés. En contrepartie de cette mesure, la partie patronale doit accepter de reprendre les discussions interrompues le 9 février, posent-ils. « La négociation est redevenue possible par la levée du prérequis patronal à toute discussion », soutient l’intersyndicale (à laquelle s’est ralliée la CFDT Transports). Et il revient au ministère de « contraindre les organisations patronales à la signature d’un accord salarial », ajoute-t-elle.
Pour autant, les représentants syndicaux ne renoncent pas à faire jouer leurs propres moyens de pression qu’ils ont détaillés le 17 février. Dans un premier temps, il s’agira de suspendre toute participation aux travaux paritaires sur des thématiques communes aux métiers de la convention collective. Pour Thierry Douine, président de la CFTC Transports : « Notre démarche s
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