Travailleur mobile et cible mouvante

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C’est un parlementaire français, Gilles Savary, ex-député européen de renom, qui le dit : les Français ne sont pas assez à la manœuvre à Bruxelles et au Parlement de Strasbourg. Les Anglais et les Allemands savent bien mieux défendre leurs intérêts respectifs et actionner les bons rouages, parfois sans vergogne. Le constat, qui n’a rien d’un scoop, passe de nouveau au révélateur des règles du détachement dans le transport routier. Que faire avec le travailleur (hautement ?) mobile qu’est le conducteur routier, mis au service de plans de transport internationaux où la notion de coûts occupe tous les esprits ? Prenons le sujet dans l’ordre chronologique. Mi-février, sans qu’on l’ait vu venir, le gouvernement a fait voter un amendement (dans le cadre du projet de loi Macron pour la croissance et l’activité) visant à faire appliquer le salaire minimum français aux conducteurs routiers étrangers en situation de cabotage. C’est une mesure de protection sociale et économique du marché hexagonal, dans la lignée de l’initiative déjà affichée par les Allemands en janvier, qui se veut de bon sens. Elle a, aussitôt, été applaudie par la FNT

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