« L’industrie pétrolière doit être associée aux discussions en cours sur la transition énergétique », c’est en substance le message de l’UFIP, l’Union française des industries pétrolières, à l’État. Lors de la présentation du bilan annuel le 9 mars, Francis Duseux, le président de l’Union, a rappelé la nécessité pour la France d’adapter ses capacités de raffinage. Depuis une décennie, la demande en produits pétroliers baisse de manière constante, tombant à 74 Mt en 2014, un niveau similaire à celui de 1985, et après avoir connu un pic à 89 Mt en 2001. Cette diminution s’est traduite par une baisse de production en France, mais également dans toute l’Europe. L’UE comptait ainsi 79 raffineries en fonction en 2014, contre 101 en 2007. « Il faut rationaliser la production », a déclaré Francis Duseux tout en soulignant que la part de capacité excédentaire s’accroît et les imports restent massifs. Par ailleurs, l’UFIP relève la proportion toujours élevée des taxes sur le prix du gazole à la pompe (60 % sur le prix de janvier à 1,12 €/l) et qui devrait s’accroître avec la contribution Climat Énergie en 2016. En
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