La raison et le sens commun ont fini par l’emporter… dans le secteur de la logistique. Après quatre mois de discussions, les négociations salariales ont donc débouché sur un accord de « revalorisation » des rémunérations conventionnelles de 1,8 % pour les grilles de moins de six mois et de 1,6 % pour celles de plus de six mois. Il entrera en vigueur le 1er avril. Pour l’heure, l’esprit de convergence des syndicats patronaux et de salariés, qui a prévalu pour l’activité logistique, ne s’est pas exporté dans le secteur du transport routier. Les deux camps n’ont pas comblé le fossé qui les sépare sur le taux horaire minimal, qui devrait être de 9,62 € pour les uns et de 9,82 € pour les autres. Risque d’impasse pour 20 centimes de l’heure ? Le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, joue le « monsieur bons offices ». Le 12 mars, il a reçu l’ensemble des organisations patronales (FNTR, TLF, Unostra et OTRE), une semaine après les représentants de salariés. Une prochaine réunion devrait avoir lieu le 26 mars dans le cadre de la commission mixte paritaire. Comme toujours dans ces situations qui tardent à se débloqu
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