La politique publique du transport routier vient de connaître dans notre pays deux échecs successifs. Coup sur coup, l’État a abandonné l’écotaxe puis a renoncé à recouvrer sa souveraineté sur le service public autoroutier. Pour expliquer ces deux reculs de la puissance publique, on peut bien sûr mettre en avant le manque de courage politique face à certains lobbys mais aussi l’incapacité à sortir de la pensée unique et à imaginer des solutions innovantes et enfin la difficulté à prendre du recul face à la pression du court terme, pour arriver à penser l’organisation de notre société à plus long terme.
Dans le cas de l’écotaxe, le déficit d’explication, issu sans aucun doute d’un manque d’appropriation et de conception intellectuelle du sujet, a pesé lourd dans le refus exprimé par une partie de la population de faire payer par les transporteurs l’usage des
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