On savait que cette disposition de la loi Hamon votée en 2014, sur le droit d’information préalable des salariés, n’allait pas passer comme une lettre à la poste. Combien de chefs d’entreprise osent avertir, plusieurs mois à l’avance, leurs salariés de leur projet de céder ou de leur intention Bien peu, chacun le sait, car ce type d’information, même au nom de la sainte transparence, peut faire des dégâts à l’extérieur au plan commercial et créer des remous en interne au plan social. Dans la loi Hamon, entrée en vigueur en novembre 2014, les dirigeants d’entreprise de moins de 250 salariés se retrouvent dans l’obligation de faire savoir, de façon très formelle, à leur personnel leur projet de cession, au moins deux mois avant sa réalisation. Dans le cas contraire, des sanctions sont prévues, dont le risque de nullité de la vente. C’est peu de dire qu’une grande partie du monde patronal est montée au créneau, opposée au dispositif légal, beaucoup soutenue par leurs conseils experts financiers et conseillers en investissements. Devant l’expression des ressentiments, la copie est en cours de révision sur le droit d’information préalab
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