L’écotaxe est morte mais pas son fantôme

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L’écotaxe, pourtant achevée et ensevelie en 2014 dans sa version « kafkaïenne » (pour rependre le bon mot du député de la Gironde, Gilles Savary), n’en finit pas de faire couler de l’encre. Elle a le don, eh oui, d’exacerber les prises de position ! La tribune de Jean-Paul Chanteguet, député socialiste de l’Indre, titrée sur « la fin de l’usage gratuit des routes ? » (parue dans L’OT 2778), nous a valu une cinglante réaction, par courriel, d’un transporteur des Bouches-du-Rhône jugeant le propos du parlementaire déplacé, voire tendancieux. En cause : « l’inadmissible exception dont bénéficient les transporteurs, qui empruntent le réseau routier gratuitement, sans contribuer à sa réparation et à son entretien », stigmatisée par le député Chanteguet. L’assertion a mis en rogne notre chef d’entreprise de Noves. Lequel rappelle, en bon redevable, que la TSVR annuelle (taxe spéciale sur les véhicules routiers de +12 tonnes), créée en juillet 2013, dite taxe à l’essieu, représente « environ 0,25 % des charges d’un transporteur » et… près de 50 000 euros par an, le concernant. Ni à Bercy, ni à l’Assemblée na

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