Nous avons enclenché une vraie mutation au sein de notre entreprise. Comme l’activité de nos clients traditionnels (automobile, biens de consommation, industrie) est en recul, nous avons opéré un virage vers le marché des bennes céréalières qui pèse à présent 50 % de notre chiffre d’affaires. Nous avons investi lourdement, notamment au travers l’achat d’une petite entreprise spécialisée. Nous sommes ainsi passés, sur cette spécialité, d’une douzaine de véhicules à plus de 30 bennes aujourd’hui. En interne, tout le monde pensait que c’était un pari un peu fou. Aujourd’hui, on commence à me dire que ce n’était pas aussi fou que cela. Sur cette spécialité, nous opérons sur du grand régional, du national et de l’international. Sinon, sur un plan plus général, on sent bien que tout le monde est sur la défensive. La profession continue de subir les problèmes liés à la concurrence des pavillons étrangers. Le CNR (Ndlr, dont Bernard Liébart a été le président) vient de sortir une étude sur la Lituanie. Les résultats font peur : base 100 en France, en coût de revient on est à 56 sur la Lituanie. Personne n’est capable aujourd�
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