Liquidation de MoryGlobal et 2 200 salariés sur le carreau : la faute à qui ? Depuis que la décision du tribunal de commerce de Bobigny a été rendue officielle, le 31 mars 2015, la vindicte publique cherche à pister les responsables, voire les coupables, du naufrage. La faute à qui, donc ? À l’État, sûrement. La pression qu’il a mis pour créer MoryGlobal (sur les décombres de Mory Ducros) et l’argent qu’il a injecté (prêt de 17,5 M€) n’ont fait que retarder l’échéance. Cet interventionnisme des pouvoirs publics dans la microéconomie des entreprises n’est jamais une garantie tous risques, donnant une coloration politique à un problème souvent économique. La faute à l’actionnaire ? Évidemment. Arcole Industries s’est mû dans un double jeu, de pompier et pyromane, depuis les dépôts de bilan de Mory Ducros. L’actionnaire est désormais appelé à se montrer « généreux » dans le cadre du PSE et de l’indemnité globale supra légale. La faute aux syndicats ? Sans aucun doute. Leur action pour la réintégration des quelque 200 salariés protégés, en 2014, a pesé lourd dans les comptes et rendu plus difficile le dialogue av
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