Une procédure de sauvegarde et un directoire modifié dans la foulée. Le temps tourne définitivement à l’orage pour la société coopérative ouvrière de production SeaFrance, née des cendres de la filiale liquidée de la SNCF.
Acte 1 : le 10 avril, la Scop, exploitant des trois navires d’Eurotunnel, et la filiale commerciale du groupe, MyFerryLink, sont placées sous le régime de la sauvegarde de justice. Cette procédure a été engagée à la demande de Jean-Michel Giguet et Raphaël Doutrebente, les deux membres du directoire, alors qu’ils apprennent que le président du conseil de surveillance de la Scop, Didier Cappelle, convoque une réunion le 13 avril afin de révoquer ce directoire.
Acte 2 : lors de cette réunion, en présence d’un huissier nommé par le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, Raphaël Doutrebente, le directeur adjoint, est révoqué. Le directeur du conseil de surveillance reprochait aux deux dirigeants de s’être attribués « des rémunérations exorbitantes ». Il les accusait aussi de négocier secrètement avec un investisseur la reprise de la société. Didier Cappelle souhaitait à l’origine écarter également Jea
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