Il y a des situations où la raison commande de choisir l’action préventive ! Les 2 200 ex-salariés de MoryGlobal ont attendu le 17 avril pour connaître leur sort, avec les détails du plan social. Constatant le bras de fer entre les organisations syndicales et l’actionnaire Arcole Industries, trois ministères (l’Économie, le Travail et les Transports), pas moins, ont lourdement pesé pour faire pencher la balance en faveur des personnels licenciés. Oui, la pression politique et médiatique a rendu Arcole Industries plus conciliant et généreux. Or toutes les victimes de la faillite de MoryGlobal (dont la fin de l’activité prévue le 30 avril pourrait être reportée) ne semblent pas, pour l’instant, avoir droit aux mêmes égards. Pour les sous-traitants (un bon millier en contrat régulier, selon la FNTR), le doute s’installe. Concrètement, les factures de février (coupées en deux périodes, avant et après redressement judiciaire) n’ont pas été réglées. Pour ces entreprises, l’attention des pouvoirs publics décline. De plus, les silences de l’administrateur judiciaire, Me Éric Bauland, laissent prospérer toutes les rumeurs, malgré un cour
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