Manuel Valls a annoncé le 26 mai une simplification du compte pénibilité et un report de six mois pour l’application de six facteurs à la suite de la remise du rapport commandé sur le sujet au député Christophe Sirugue, au chef d’entreprise Gérard Huot et à l’expert Michel de Virville. L’application des six derniers critères (postures pénibles, manutentions manuelles de charges, agents chimiques, vibrations mécaniques, températures extrêmes, bruit) est décalée au 1er juillet au lieu du 1er janvier. Un report dont se félicitent la FNTR, TLF et l’UNOSTRA qui dénoncent depuis plus d’un an ce dispositif qu’elles considèrent comme « une usine à gaz coûteuse pour les entreprises ». Les ajustements prévoient également la suppression du caractère obligatoire de la fiche individuelle. Pour déterminer si des salariés ont été exposés à la pénibilité, les entreprises seront autorisées à appliquer un « référentiel », défini par leur branche professionnelle, pour identifier les postes, métiers ou situations de travail exposés aux facteurs de pénibilité. Un accord de branche pourra avoir été négocié avec les syndicats. Les ajus
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