En économie, les cycles de reprise sont toujours à double tranchant pour les entreprises. Le côté positif, c’est le retour du commerce, d’une activité plus soutenue et du chiffre d’affaires en plus ; des données tangibles auxquelles s’ajoute un début d’enthousiasme qui fait du bien au moral. Le point sensible, c’est le financement de la reprise dont l’impact est visible dans les coûts variables, les recrutements, les investissements matériels… Dans les faits, les dépenses précèdent toujours les recettes, avec les risques financiers que cette phase comporte. Sans compter « l’effet d’épuisement » de certaines sociétés en difficulté depuis 2009 et à la peine pour rebondir. Or en 2015, le virage de la reprise semble avoir été pris et nombre d’entreprises, y compris dans le transport routier, vont devoir l’aborder en faisant les bons choix en termes de financements. En raisonnant à double échéance : court et long termes, crédits d’exploitation et crédits d’investissement. C’est ce que soulignent divers acteurs du monde bancaire et financier. En 2015, le crédit aux PME (de 10 à 250 salariés) est dynamique et son accès a prog
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