Directement mise en cause, TLF a fait savoir, dès la décision rendue publique, qu’elle trouvait les sanctions « particulièrement lourdes ». Yves Fargues, son président, ne mâche pas ses mots : « C’est hallucinant, monstrueux, le monde à l’envers. Qu’il y ait eu des discussions sur les revalorisations tarifaires, certes. Mais quel impact ces discussions ont-elles eu sur le marché ? Les prix ont baissé, ils n’ont cessé de s’effondrer. Nous avons, en outre, l’habitude d’échanger nos tarifs, car nous sommes sous-traitants les uns pour les autres. Les faits montrent qu’il n’y a pas eu distorsion. En nous collant une amende de 672,3 M€, on tire sur des ambulances ; 15 000 emplois détruits sur dix ans. Veulent-ils que cela continue ? » Le président de TLF se montre critique sur le montant des sanctions et leur signification : « 3 M€ d’amendes pour DB Schenker (l’un
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