Lors de sa visite à Calais le 2 septembre, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a promis d’évacuer la « jungle » « avant la fin de l’année ». Comme l’a rappelé David Sagnard, le président de la FNTR Pas-de-Calais à l’issue de la journée du 5 septembre, le blocage de l’A16 aurait été prolongé « s’il n’y avait pas eu confirmation du démantèlement rapide de la jungle ». Face à l’exaspération des dirigeants et des conducteurs victimes d’agressions, Bernard Cazeneuve est condamné à tenir sa promesse. Dans son entourage, on laisse toutefois entendre que le démantèlement sera réalisé de façon concomitante à l’ouverture du camp humanitaire parisien de 400 à 600 places dans une friche SNCF du 18e arrondissement. Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris, souhaite que ce camp ouvre ses portes fin septembre ou début octobre. En réalité, le démantèlement de la « jungle » est soumis à deux conditions auxquelles le ministre de l’Intérieur doit se soumettre. D’une part, le Conseil d’État doit donner son aval pour fermer les commerces informels de la zone nord du camp puisque, le 12 août, le tribunal administratif de
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