« Alors que je ne passe ici que ponctuellement, je ressens un très fort sentiment d’insécurité. Mais il n’y a pas le choix : si les clients ne sont pas livrés, il n’y a pas de facturation pour l’entreprise ».
« J’ai 36 ans de route au compteur dont 15 ans sur la Grande-Bretagne à raison de 2 à 3 fois par semaine. Depuis un mois, je n’y suis pas allé car l’activité du sucre de betteraves s’est réduite. Tant mieux ! Mais s’il faut y retourner, j’y retournerai… avec la peur au ventre. D’écraser quelqu’un ou de prendre un pavé dans le pare-brise. Si je perds un œil, je n’ai plus de boulot. En cas d’attaque, on croise les doigts et on attend les policiers. Et eux aussi, ils ont peur ».
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