Dix jours après l’action d’ampleur organisée à Calais par la FNTR 62 (L’OT 2845), la situation n’a pas évolué. « Nous n’avons pas de retour sur notre demande, exprimée le 5 septembre, d’obtenir un renfort en forces de l’ordre en complément des 200 policiers et gendarmes supplémentaires déjà affectés à la zone, indique Sébastien Rivera, secrétaire général de la FNTR régionale. Or, l’annonce du démantèlement de la « jungle » risque de provoquer des attaques désespérées et un activisme accru des réseaux de passeurs. En outre, les aires de repos en amont de Calais doivent être mieux sécurisées lors du démantèlement ». Un nouveau danger menace : dans le cadre d’une extension du port, des opérations de dérochement se sont engagées. Or, des migrants tentent de s’infiltrer à l’intérieur des bennes qui relient la carrière à la zone portuaire, signale-t-il. Avec le risque d’écrasement lors du déchargement des rochers. « L’attente est frustrante même si nous savons que le dossier n’est pas facile, reconnaît Sébastien Rivera. Le plan de démantèlement élaboré par la préfecture est prêt et attend le feu vert �
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