Un Uber ouvert et multimodal

Une nouvelle version de l’application mobile de VTC (voiture de transport avec chauffeur), « plus rapide et intelligente » selon le géant californien, a été lancée en novembre 2016. Le précédent programme datait de 2012. L’évolution du transport sur demande, qui amalgame un ensemble de données personnelles et professionnelles, pour faire du « sur-mesure », préfigure la mutation du transport de marchandises, et en premier lieu, de colis en milieu urbain. Le service personnalisalisable, s’il vise d’abord les clients particuliers consommateurs de e-commerce, est duplicable au BtoB. D’autant qu’aux États-Unis, Uber a commencé à proposer ses services aux affréteurs ainsi qu’à des flottes de camions et des chauffeurs indépendants. Cet été, il a fait l’acquisition d’Otto (pour quelque 600 M€, une broutille dans la Silicon Valley), une start-up de camions autonomes créée par d’ex-cadres de Google. La firme a annoncé, dès 2017, des poids lourds labellisés Otto sur les routes amér