Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Louis GuarinoLecture : 3 min.
La révision de la directive « détachement » est suspendue aux Initiatives routières promises par la commissaire européenne aux Transports, Violeta Bulc. Ce texte est pourtant porté par Marianne Thyssen, commissaire européenne à l’Emploi. Au sein des États membres, les positions se durcissent. L’Europe de l’Est prône une libéralisation des flux et s’oppose aux États signataires de l’Alliance du Routier, favorables à une régulation plus forte. Un compromis politique avant l’été semble hasardeux.
Directive « détachement » : cette formule bruxelloise attise toutes les craintes. Depuis que Marianne Thyssen, commissaire européenne pour l’Emploi, les Affaires sociales, les Compétences et la Mobilité, a inscrit sur l’agenda de la Commission, la révision de cette emblématique directive de 1996, les choses vont de mal en pis. Au moment où l’Union européenne est confrontée à des défis sans précédent (Brexit, flux migratoires, instabilité turque, attentats), l’Europe sociale semble figée et n’avance pas. À peine posé le principe de la directive — « à travail égal, salaire égal » — le détachement a déjà du
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