Malgré les diverses améliorations apportées au régime social des indépendants (RSI) ces dernières années, le système reste fortement critiqué au point que les candidats à la présidentielle envisagent sa refonte, voire sa suppression. Le RSI, qui regroupe 6,8 millions d’affiliés, a décidé de contre-attaquer en formulant 5 propositions. Il appelle tout d’abord à assujettir les dividendes des présidents de sociétés anonymes simplifiées (SAS) aux cotisations sociales. Cette catégorie d’indépendants, en constante augmentation depuis 2012, peut en effet s’affilier au régime général. En se versant des dividendes au lieu d’un salaire, ces dirigeants bénéficient d’un forfait social de 15,5 % alors qu’un assujettissement au RSI leur coûterait 47 % de prélèvements sociaux. Un calcul toutefois trompeur, estime le RSI, car ils ne cumulent pas de droits pour leur retraite, les arrêts maladie ou l’invalidité. Et, les dividendes figurant dans l’assiette de l’impôt sur le revenu, la baisse des prélèvements sociaux s’avère finalement fortement réduite par la hausse des prélèvements fiscaux.
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