Les informations transmises par l’OCLTI via l’agence policière européenne Europol aux autres États membres ont d’emblée attiré l’attention des autorités belges qui se sont saisies de l’affaire. Résultat, une équipe commune d’enquête a été créée le 9 février 2017 à Eurojust, agence européenne chargée de renforcer la coopération judiciaire, avec un juge d’instruction belge et un procureur adjoint de la République à Colmar. Cette opération conjointe permet d’interpeller et de placer en garde-à-vue ou d’entendre, selon les législations nationales, les quatre complices présents en Belgique (le dirigeant français en déplacement), en Slovaquie (sa collaboratrice), au Portugal (son épouse) ou en France (sa représentante). Des salariés sont entendus et des saisies en avoirs criminels seront effectuées dans ces quatre États membres.
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