Les Urssaf chassent la fraude sociale, le travail dissimulé, les défauts de déclaration, les fausses domiciliations fiscales… Sur instruction du gouvernement et de Bercy, elles ont effectué plus de 7 000 contrôles en 2016 et dans 89 % des cas, selon l’agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss), ils ont révélé une fraude. Le fruit de « contrôles mieux ciblés » où les enjeux financiers sont les plus importants, reconnaît l’administration dans Les Échos du 27 avril. Le secteur du BTP génère à lui seul 51 % des redressements après enquêtes (voir graphique ci-contre). Le secteur des transports arrive en 5e position, avec 4,1 % des fraudes détectées, le plus souvent en lien avec le travail détaché. L’ensemble des redressements en 2016 a représenté un montant de 555 M€ en 2016 (entre 25 % et 40 % pour travail dissimulé). Une hausse tangible par rapport aux 463 M€ enregistrés en 2015 et aux 401 M€ en 2014. Dans de nombreux cas, ces amendes font ensuite l’objet de recours juridiques. Rappelons que l’Acoss, dirigé depuis janvier 2017 par Yann-Gaël Amghar, est la caisse nationale des Urssaf. Elle pilote et anime son
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