Le mouvement des Gilets jaunes a fait prendre conscience du désamour (désaveu ?) des Français envers les corps intermédiaires. La preuve – parmi d’autres – ce grand débat national voulu par Emmanuel Macron sous la pression de la rue, une rue sans banderoles syndicales d’aucune sorte. On doit aux Gilets jaunes d’avoir fait reculer le gouvernement sur la mise en place prochaine d’une taxe PL. Tout comme on doit aux Bonnets rouges d’avoir poussé Ségolène Royal, l’ex-ministre de l’Écologie de François Hollande, à suspendre puis annuler le projet d’écotaxe en 2014… Dans les régions, certaines organisations patronales voulaient en découdre, le national ne l’a pas souhaité, les Bretons ont « fait le job ». Un transporteur présent à la table ronde commente : « Le syndicat patronal actuel constitue surtout
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