Un transporteur combatif

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Le porte-parole du Collectif des transporteurs bretons est à la tête d’une entreprise née dans le transport d’aliments pour bétail, qui a su se diversifier et surmonter la défaillance de son principal client : le volailler Doux.

Rien ne l’énerve plus que la concurrence déloyale. Pourtant, des camions aux immatriculations exotiques passent tous les jours sous son nez pour venir charger dans son propre entrepôt de Pontivy, au centre de la Bretagne. « Nous avons développé notre activité logistique pour répondre à la demande de nos clients ; mais s’ils nous en confient l’approvisionnement, ils affrètent des transporteurs étrangers pour les départs », regrette amèrement Claude Rault. Le dirigeant du transporteur éponyme n’a rien contre ses clients à la recherche du meilleur prix – il avoue qu’il ferait de même. Selon lui, c’est plutôt à l’État de prendre des mesures pour que les transporteurs étrangers ne facturent plus 0,5 €/km quand il lui faut au moins 1,2 €/km pour vivre. Car aux écarts de salaires « naturels » s’ajoutent l’exonération de certaines taxes moins compréhensibles, comme la

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